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Avis sur l’effluvium : comprendre cette chute de cheveux

Alors, soyons honnête : si tu tapes « effluvium » sur Google à 2h du mat’ (ou à la pause café, je ne juge pas), c’est probablement parce que tu as retrouvé une poignée de cheveux sur ta brosse, et que tu as eu ce fameux moment panique. Tu sais, celui où tu te dis “Ça y est, je vais finir avec 3 poils sur le caillou comme Tonton Gérard”. Spoiler : non, ce n’est pas une malédiction. Et non, tu n’es pas seule.

Je vais t’expliquer ce fameux effluvium, cette perte de cheveux qui débarque sans prévenir, souvent après un coup de stress, une période un peu rude ou juste… la vie, quoi. Tu bois un verre d’eau, tu respires. Et on commence.

L’effluvium : quand les cheveux décident de faire une pause (sans prévenir…)

Effluvium, chute de cheveux : c’est quoi le souci exactement ?

L’effluvium – entre nous, un mot bien savant pour dire « chute de cheveux massive et soudaine ». Rien à voir avec la calvitie classique, hein ! Ici, c’est diffus : plein de petits cheveux qui tombent partout, et qui repousseront la plupart du temps. Genre, ton crâne ne va pas se transformer en dalle de béton du jour au lendemain (on souffle).

Parfois, tu remarques plus de cheveux sur ton oreiller ou ta brosse que d’habitude. Peut-être aussi sous la douche. Tu stresses (évidemment), mais la plupart du temps, c’est passager.

Les grandes « stars » derrière l’effluvium : stress, hormones et compagnie

Et là, c’est le festival. Pourquoi tout s’emballe d’un coup ? Bingo : une tempête dans ta vie ou dans ton corps. Les principaux suspects se planquent toujours dans le coin :

  • Stress (émotionnel ou physique) : grosse période au boulot, maladie, rupture, perte d’un proche… Les cheveux adorent dramatiser.
  • Changements hormonaux : post-grossesse, arrêt de pilule, ménopause ou soucis de thyroïde – welcome to the rollercoaster capillaire.
  • Carences alimentaires : fer, zinc, biotine, protéines, vitamines… Un menu un peu light ou monotone, et hop, chute capillaire au rendez-vous.
  • Médicaments : antidépresseurs, pilules, traitements lourds – certains font “pshitt” sur la chevelure.
  • Autres : infections, fièvre, Covid… Oui, même lui s’en mêle.

Perso, la dernière fois que j’ai perdu des poignées de cheveux, c’était après avoir joué Miss Wonder Woman avec 3 jobs, un déménagement et une entorse de la cheville. Résultat : Miu trouvait ça très fun (mon chat adore les touffes de cheveux…), moi un peu moins.

Effluvium télogène, effluvium anagène… Le jargon médical à la loupe

Alors là, mets tes lunettes. Il existe deux “types” principaux :

  • Effluvium télogène : le plus courant (genre 99 %). En gros, beaucoup de cheveux passent en « pause » (phase télogène) plus tôt que prévu, puis tombent 2 à 4 mois plus tard. OUI, il y a un délai. Quand tout va mieux, les cheveux repoussent — sauf exception.
  • Effluvium anagène : plus rare, lié à des traitements vraiment balaizes (chimio, intoxication…), là c’est direct et très brutal. Souvent, ça repousse aussi, mais parfois plus lentement.
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Voilà voilà. Oui, la science aime bien compliquer les choses.

Reconnaître l’effluvium (sans appeler ton dermato à chaque p’tit cheveu)

Alors, comment savoir si c’est de l’effluvium, ou juste ta mue de printemps ? Indices typiques :

  • Chute diffuse (partout sur le crâne, pas seulement devant ou sur les tempes)
  • Ça arrive quelques semaines à quelques mois après le déclencheur
  • Bouffées de stress, périodes de fatigue extrême
  • Parfois, démangeaisons légères ou une sensation de cuir chevelu sensible
  • Ton cheveu semble plus fin, moins dense… mais pas de « trou » net comme certaines alopécies

Attention : si tu perds vraiment BEAUCOUP de cheveux, ou que tu découvres des plaques, ou d’autres petits soucis bizarres (genre douleur, rougeur), file consulter. Pas de panique, mais mieux vaut vérifier.

Solutions pour sortir du tunnel (et retrouver une crinière digne de ce nom)

La base : identifier la cause (plus facile à dire qu’à faire…)

Ok, là, faut jouer les détectives. Replonge-toi quelques semaines/mois en arrière : coup de stress, régime express, nouvelles pilules, maladie… ? Souvent, LA cause est là. Ton corps a encaissé, et bim, il réagit à retardement. Ah oui, la patience, c’est la clé (et pas qu’en matière de coloration au henné).

Ça peut valoir le coup de faire un bilan sanguin, surtout pour vérifier le fer, le zinc, la vitamine D. Parfois, il y a une petite surprise planquée par là.

Adopter une routine capillaire douce : adieu stress capillaire, bonjour bienveillance

On respire… et on ralentit la cadence. Tu as besoin de :

  • Shampooings ultra-doux (exit les sulfates et silicones agressifs ! Même Miu validerait…)
  • Pas de brushings quotidiens façon tornade : laisse-les sécher à l’air libre (le glamour 0 effort, qui dit mieux ?)
  • Brosses douces, démêlage à la cool (ça tombe déjà, pas la peine d’arracher ce qui reste…)
  • On oublie les tresses serrées, queues de cheval « lifting », extensions à gogo… Place à la détente !
  • Si tu sens que ton cuir chevelu râle : une goutte d’huile végétale (jojoba, ricin, argan, coco) en massage, une fois par semaine

Mon astuce préféré ? Un petit massage crânien le soir devant Netflix, histoire de stimuler la circulation. Ça, et se faire des masques maison (genre yaourt/huile de coco) : effet “spa-pyjama-party” garanti.

Type de routine Bons réflexes À éviter Prix moyen (€)
Cheveux gras Shampoo myrtille certifié bio, rinçage à l’eau froide Shampooings décapants, lavage quotidien 6-19
Cheveux secs Masques hydratants, huile de coco ou karité, lavage espacé Fer à lisser, shampoings “volume” non adaptés 8-25
Cheveux normaux Shampooing doux à l’avoine, séchage naturel Colorations chimiques trop rapprochées 5-15

Ce tableau te donne un aperçu des routines “safe” pour apaiser ton crâne lors d’effluvium… et éviter d’aggraver la chute (bonus : pas besoin d’y laisser ton PEL).

Manger “joli” : la vraie story pour la repousse

Bon, là pas de miracle, mais beaucoup de bon sens (et un p’tit grain de green attitude). Pour que tes cheveux aient de quoi bosser :

  • Protège ton assiette ! Ajoute des protéines (œufs, pois chiches, poissons…), du fer (lentilles, épinards, viande rouge en mode occasionnelle), du zinc (graines, noix), biotine (avocat, banane, amandes).
  • Les vitamines : Les B (B6, B8 especially), la D (merci le soleil, ou complément en hiver si t’habites dans le nord).
  • L’eau : Oui, boire. Souvent. Pas juste du café ou du thé (je te vois venir).

Petite anecdote : après un hiver à me nourrir exclusivement de pâtes au beurre (la flemme, tu connais), je me suis retrouvée avec des cheveux tout raplaplas. Depuis, je me motive à rajouter des graines de courge un peu partout. Promis, y a une différence.

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Gestion du stress : facile à dire… et un peu moins à faire

Évidemment, le stress, c’est pas un bouton ON/OFF. Mais, même si tu te sens en mode marmite prête à exploser, quelques astuces :

  • Le yoga (5mn de respiration ou une “posture de l’enfant”, même en pyjama – testé et validé).
  • La méditation (l’application gratuite de Petit Bambou pour t’initier en douceur ou des playlists relaxation sur Spotify).
  • Le sport doux : marche, vélo, stretching, tennis… ou sauter comme un kangourou dans ton salon.
  • Ne pas hésiter à te faire aider (psychologue, naturopathe, ou juste parler avec une amie autour d’une infusion à la cannelle).

J’ai testé pas mal de trucs — et je t’assure que même cinq minutes par jour, ça allège le cerveau (et, apparemment, le cuir chevelu aussi).

Et les compléments alimentaires, alors ?

Ah, la fameuse question ! Alors, oui, certains “cures cheveux” peuvent filer un coup de pouce : levure de bière, zinc, ortie, roquette… Mais pas la peine de vider ta pharmacie. Le truc clé, c’est de bien choisir (made in France, traçabilité, sans additifs chelous) ET de demander l’avis à son doc ou dermato si tu as des doutes ou d’autres petites galères de santé à côté.

Perso, je fais une “cure de printemps” chaque année, mais surtout pour la satisfaction psy (et l’effet placebo… ça compte, non ?). La régularité, c’est la clé, comme pour les séries Netflix.

Quand faut-il consulter (genre vraiment) ?

Si la chute ne ralentit pas après 6 mois, si tu découvres des plaques, ou si tu traverses un moment compliqué niveau santé, STOP : go chez un pro’ (médecin généraliste ou dermato). Il/elle saura faire le tri, te prescrire des analyses, et t’éviter la spirale “auto-diagnostic-google”. Vraiment, ça change la vie.

Quelques ressources pour dompter ta crinière (et ton moral au passage)

Parfois, c’est juste un mauvais moment à passer (comme quand tu te coupes une frange… et que tu regrettes). Le plus important, c’est la bienveillance : envers toi-même et tes cheveux. Miu, mon chat, il s’en fiche royalement si je perds trois mèches. Le regard des autres, c’est pareil… surtout si ça repousse. Alors, prendre soin de toi, doucement, c’est déjà un bon (et beau) début.

Tu veux aller plus loin ? Les forums, groupes Facebook comme “Cheveux Naturels au Quotidien”, ou les lectures inspirantes (je te conseille “Le grand guide des cheveux” de Pascale Mora) peuvent aussi aider à relativiser, et parfois rire un peu de nos petites obsessions capillaires.

Un dernier petit mot : ta valeur ne se mesure pas à la densité de ta tignasse, crois-moi. C’est pas parce qu’on voit ton crâne quand tu fais ta raie au milieu que ton humour et ta curiosité n’illuminent pas la pièce comme un spot K-beauty !

Alors, laisse le temps au temps (et à tes follicules), donne-toi de la douceur, et surtout… ne t’oublie pas au passage.

FAQ sur l’effluvium : toutes tes questions, cash et sans chichi

Est-ce que l’effluvium fait tomber tous les cheveux d’un coup ?

Non, on ne finit pas chauve en deux jours. L’effluvium provoque une chute diffuse et parfois impressionnante, mais jamais totale. Souvent, la repousse démarre naturellement, d’autant plus si la cause est identifiée (et gérée).

Combien de temps dure un épisode d’effluvium ?

En général, la chute démarre 2 à 3 mois après le “choc”. Elle dure entre 3 et 6 mois. Après quoi la repousse prend le relais, petit à petit. (Patience, patience…)

Peut-on accélérer la repousse après un effluvium ?

On peut mettre toutes les chances de son côté : manger équilibré, éviter de traumatiser ses cheveux, masser son cuir chevelu et, si besoin, faire une cure ciblée (avec avis médical). Pas de solution miracle, mais de vrais petits coups de pouce !

L’effluvium peut-il revenir ?

Oui, si le déclencheur se répète (nouveau stress, nouvelle carence…). D’où l’intérêt d’apprendre à écouter son corps et de chouchouter sa santé en continu !

Faut-il consulter un médecin à chaque chute de cheveux ?

Pas à chaque chute bénigne, non. Mais si la perte est massive, persiste, ou que tu vois des zones dégarnies bien nettes, ou si d’autres symptômes bizarres apparaissent, file consulter. Mieux vaut trop prudent que pas assez.

Et toi, tu as déjà vécu une période d’effluvium ? Tes astuces, galères, petites victoires… ça m’intéresse vraiment. Raconte-moi en commentaire – promis, ici, aucun jugement (et on partage nos “bad hair days” en toute sororité !).

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