Poppy Cloudy : pourquoi il fait le buzz en 2025

L’an dernier, j’avoue, j’étais un peu passée à côté de l’actualité de Poppy. Mais là, impossible de l’ignorer : en 2025, tout le monde en parle ! Même mon fil Insta déborde de photos floues de sa tournée et de memes sur ses nouveaux looks. Alors pourquoi cette artiste (qu’on prenait jadis pour la petite protégée de l’Internet chelou) revient-elle si fort cette année ? Spoiler : ce n’est pas juste sa nouvelle couleur de cheveux. On distingue un vrai virage musical, une tournée qui fait carton plein et, entre deux paillettes, une vraie reconnaissance dans le petit monde (parfois impitoyable) de l’industrie musicale. Allez, je t’embarque – sans chichi, sans jargon – pour décrypter le phénomène Poppy version 2025.

Poppy en 2025 : petit rappel pour les têtes en l’air

Un album qui bouscule (« Negative Spaces », mot-clé alert)

Bon, reprenons du début (et essaye de suivre, parce que ça part un peu dans tous les sens, à l’image de ses morceaux). Le 15 novembre 2024, Poppy balance son sixième album studio, Negative Spaces. Oui, déjà le sixième… Je me sens vieille. Bref, l’album claque : il crée la surprise, mélange les genres (pop, métal, électro, un soupçon de rock indé… c’est un vrai buffet campagnard musical).
Ce qui ressort dans les médias ? L’innovation musicale – certains journalistes parlent de « nouvelle ère », d’autres d’ »ovni sonore ». Franchement, c’est plus courageux que de tenter de lire Finnegans Wake d’une seule traite un dimanche matin.

Et objectivement, même si tu n’es pas une experte, tu ressens la différence. Pas un énième album où on devine la fin du refrain à la première écoute. Non, là, ça surprend, ça grince, ça émeut.

La tournée « They’re All Around Us » : 28 dates, 100% énergie

Pour moi, ça dit tout. Poppy part sur une tournée américaine de 28 dates, baptisée They’re All Around Us (ça fait presque film de science-fiction). Ça commence le 11 mars 2025 au Fillmore de San Francisco et ça se finit le 23 avril à Los Angeles. Un vrai marathon, avec des dates sold-out dès les préventes, et des reviews dithyrambiques après les premiers concerts. J’ai épluché les stories et les articles, je te jure : les gens sortent de là comme après un bon mois de yoga intensif (fatigués mais ravis), et certains n’hésitent pas à parler d’ »expérience quasi-immersion »…

Pas étonnant : scénographie visuelle à couper le souffle, setlist qui pioche dans ses phases les plus intenses, et surtout cette manière de casser les codes entre scène et spectateurs. (Perso, j’ai flashé sur les tenues, évidemment.)

Du pop à la révélation métal : un parcours qui intrigue

Tu te souviens ? Au départ, Poppy, c’était cette chanteuse androgyne entre cyborg et poupée, sorte de décalage permanent à la frontière du kitsch. En 2024, elle collabore avec Knocked Loose sur le morceau Suffocate : jackpot, nomination aux Grammy Awards pour la meilleure performance metal. Là, je t’avoue, j’ai levé un sourcil (et pas que moi) – ce n’est pas tous les jours qu’une artiste électro-pop se retrouve propulsée dans les sphères du hardcore métal.

Et pourtant… Le morceau cartonne, la nomination lui ouvre plein de portes, et elle s’amuse à brouiller les pistes. Chapeau, parce que ce n’était pas gagné !

Reconnaissance et critiques élogieuses : c’est pas du flan

Parfois, on voit des artistes plébiscités sur Insta et TikTok, mais ignorés par la critique. Là, non. Autant sur Negative Spaces que sur son show, les retours sont quasi unanimes : « audacieuse », « inspirante », « à suivre de près ». Sa nomination aux Grammy Awards, elle la doit à cette capacité de sortir de sa zone de confort sans jamais chercher à plaire à tout prix.

Pourquoi elle cartonne ? Décryptage express pour les pressées

Un grain de folie (bien dosé)

Poppy a ce truc en plus : la capacité à changer de registre sans se perdre. Un album de pop futuriste, puis un détour par le métal, le tout en restant fidèle à son esthétique barrée, à la fois glam et dérangeante. On sent qu’elle ne se force pas – ça fonctionne parce que c’est sincère (enfin, ça a l’air… On ne va pas non plus lire dans ses pensées, hein).

C’est sans doute pour ça que sa tournée « They’re All Around Us » explose : elle embarque son public dans une sorte de voyage sensoriel (j’aurais presque envie de dire « spirituel », mais ce serait trop hippie).

Un public qui la suit… et qui se renouvelle !

Chose rare : son public mixe les fans de la première heure (nostalgiques des années YouTube chelou) et une nouvelle génération, adepte de sons hybrides. Mes petites cousines de 17 ans sont à fond, pendant que Spotify me balance ses morceaux avec un air de dire : « Tu as vu, toi aussi t’es concernée ».

Et c’est ça la force du phénomène : ses concerts sont devenus des rendez-vous intergénérationnels, où tu peux croiser des trentenaires, des ados, et même des darons qui ressortent leur t-shirt de rockeur. Franchement, je n’avais pas vu ça depuis une éternité (depuis… Indochine à Fourvière ? Ok, je sors).

Des collaborations osées, mais pas gratuites

Parfois, tu sens que les featurings sont là juste pour faire le buzz, mais là non. Le featuring avec Knocked Loose sur Suffocate, c’est un vrai pari : elle s’aventure en terre inconnue, et elle assure. Résultat ? Une nomination historique aux Grammy pour une performance métal – alors qu’à la base, personne ne l’attendait là. Les codes sont explosés, et c’est tout sauf du marketing bidon.

Une scénographie travaillée : concerts, looks, sensations

Les photos parlent d’elles-mêmes : scénographie immersive, lumière léchée façon giallo italien, tenues qui oscillent entre le goth et le rétro-futuriste… Perso, je suis fascinée (et un peu jalouse, avouons-le). Chaque concert est conçu comme une mini-performance, avec une vraie narration visuelle. Le show du Fillmore à San Francisco ? Un sans-faute. D’ailleurs, une amie à moi (Team Lyon, toujours) y était : elle en parle encore comme du concert qui a « réveillé sa créativité pour six mois ». Bon signe, non ?

Les retombées : critiques et public au diapason

Rarement vu un tel alignement entre critiques pro et fans. Les médias musicaux encensent Negative Spaces, les spectateurs parlent d’une claque sonore… et sur les réseaux, ça buzz autant que pour la dernière saison de Stranger Things.

Un phénomène qui va au-delà de la musique

Poppy et la tendance « girl power » (version conflictuelle)

Derrière la provoc’ et les effets de scène, on sent une vraie conscience des sujets de société. Dans ses interviews récentes, Poppy balance sur les stéréotypes de genre, revendique la diversité, s’amuse à jouer avec les codes vestimentaires. Girl power, version punk et sans filtre. Ça change du discours préformaté de beaucoup d’artistes mainstream – et ce n’est pas pour me déplaire.

Un message fort : rester soi-même, peu importe le style

Ce qui me parle (et peut-être toi aussi ?) : cette injonction à l’authenticité. C’est partout sur son dernier album – et dans ses lives, où elle alterne passages hyper personnels et délires un peu fous. Résultat : on est loin du star system ultra-lisse, et ça fait du bien. Décalée, inclassable, mais jamais prétentieuse… je parie que c’est ça, le secret du succès durable.

Le style, la scène, la sincérité : le combo gagnant

Pour finir, petite confession : moi qui fais toujours attention aux détails (et qui passe 10 min à choisir un simple t-shirt le matin…), j’adore ces artistes qui assument tout, même le raté ou l’imprévu. Poppy, c’est la reine de la pirouette – pas celle qui tombe, mais celle qui se relève, en mode « et alors, tu croyais que c’était calculé ? ». Un brin d’auto-dérision au passage, c’est ça qui me donne le sourire.

Alors, tu montes dans le train Poppy ?

Cette année, si tu cherches une playlist pour casser la routine, une artiste qui assume toute la palette (de la ballade fragile au riff qui claque), ou juste une nouvelle source d’inspi fashion… Je crois bien que Poppy est l’adresse à noter dans ton carnet, entre ton prochain brunch et tes projets de voyage à Berlin.
Je finis avec une promesse : même si tu n’aimes pas tous ses morceaux (personne n’est parfait, promis, même Miu mon chat n’accroche pas à tout), au moins tu y trouveras de quoi bousculer un peu tes habitudes musicales.
Je veux ton avis ! Prête à (re)découvrir sa musique ? Tu as assisté à un de ses concerts ? Raconte-moi ça en commentaire, je lis tout (même les critiques de ma playlist trop éclectique) !

Questions fréquentes sur Poppy en 2025