
Bon, parlons d’un sujet qui fait grincer des dents (ou plutôt… crisser des brosses à cheveux) : la perte de cheveux. Oui, tu connais la scène. Tu sors de la douche, tu passes la main dans tes cheveux, et là, horreur — un petit tas de cheveux dans la paume. Panique à bord ? Rassure-toi, tu es loin d’être la seule. Mais est-ce que c’est grave, docteur ? Ou juste… normal ? Allez, je t’embarque dans le grand voyage capillaire. Spoiler : j’ai moi-même cru devenir chauve un jour. Je t’en parle plus bas.
Perte de cheveux : normal ou (vraiment) flippant ?
Alors, première bonne nouvelle : perdre entre 50 et 100 cheveux par jour, c’est tout à fait classique. Fais le calcul, si tu as environ 100 000 cheveux (oui oui), ça laisse de la marge avant la calvitie façon « Bruce Willis ». Mais voilà, parfois, la chute s’accélère et là, même la copine la plus zen commence à googler frénétiquement. Détends-toi (je me parle aussi à moi-même, hein…). Regardons ce qui se passe vraiment dans ta chevelure.
Les grandes causes de la perte de cheveux… et pourquoi ton chat t’envie peut-être
Stress, fatigue & moral dans les chaussettes
Tu veux la vérité ? Le stress, c’est l’ennemi numéro 1 des cheveux. Le vrai boss final. Miu (mon chat) ne comprend pas pourquoi je m’arrache les cheveux pour un projet en retard… et c’est tant mieux pour lui. La fameuse effluvium télogène (j’avoue, j’ai googlé le terme une fois aussi) peut arriver après un choc émotionnel, une grosse période de boulot ou même une rupture. Et là, effet domino : trois mois plus tard, tu perds plein de cheveux d’un coup. Bonne nouvelle, ça repousse presque toujours quand la tempête émotionnelle passe. Donc non, tu ne vas pas finir avec une perruque (sauf si tu le veux, c’est stylé aussi !).
Carences alimentaires, aka le roi du ‘mange tes légumes’
Là, je sens que tu vas lever les yeux au ciel. Mais vraiment, une alimentation déséquilibrée, ça flingue la fibre capillaire. En mode ninja silencieux. Le fer, le zinc, les fameux oméga-3 : si tu manques de tout ça, tes cheveux font grève. Perso, après une phase d’ »alimentation aussi variée qu’un menu de fast-food », le miroir m’a puni : j’ai retrouvé mes pointes un peu rasantes. Coupable, votre honneur.
Donc, au menu : légumineuses, graines, poissons gras, épinards, œufs. Sans te ruiner ni passer trois heures en cuisine. Promis, ta chevelure te remerciera avec un peu plus de panache.
Hormones en mode montagnes russes
La palme du coup de bluff revient aux hormones. Grossesse, arrêt de pilule, problèmes de thyroïde… ça peut devenir un vrai feuilleton. Dans mon entourage, tout le monde (ou presque) a une anecdote « post-partum = chute de cheveux ». Même sans bébé, nos cycles jouent parfois aux apprentis sorciers. Si tu sens que rien ne va plus — et que tu as d’autres symptômes (fatigue, déréglements, humeur en delta…), hop, on ne traîne pas : on en parle à un médecin.
Mauvais soins capillaires et gestes à éviter (non, le lissage quotidien n’est pas ton ami)
On est toutes passées par là. La tentation de la queue-de-cheval ultra serrée pour cacher des racines brouillonnes. Ou les plaques chauffantes parce que « c’est plus joli lisse ». Résultat ? Tes cheveux crient à l’aide (et parfois tombent en silence). Évite autant que possible :
- Les coiffures tirées au max (ton cuir chevelu n’est pas un trampoline !)
- Les colorations chimiques à répétition
- Le brushing brûlant façon Sahara
Un petit passage chez la coiffeuse ou la coiffeuse-vérité, ça aide. Et profite-en pour demander des astuces.
| Facteur | Signes visibles | Ce qu’on peut faire | Astuce green (by Pauline) |
|---|---|---|---|
| Stress | Poussées soudaines, amas dans la douche | Faire baisser la pression (yoga, méditation, sieste… oui !) | Infusion lavande, routine respiration, balade solo |
| Carence alimentaire | Cheveux mous, ternes, cassants | Analyse sanguine + rééquilibrage du menu | Poudre d’ortie, graines de courge dans la salade |
| Hormones | Tempes dégarnies, chute post-grossesse | Bilan médical, patience et douceur | Massage du cuir chevelu à l’huile de ricin |
| Soins inadaptés | Pointes fourchues, cuir chevelu sensible | Espacer les shampoings, produits clean | Masque maison avocat + banane (oui, vraiment) |
Zoom sur les solutions (spoiler : non, le shampoing miracle n’existe pas…)
Adapter sa routine soin pour cheveux fragilisés
C’est tentant de chercher la potion magique. J’ai dépensé des fortunes dans des sérums « révolutionnaires » qui ont fini au fond du placard (coucou la collection fantôme). En vrai : retour au bon sens, less is more. Shampooings doux, rinçage à l’eau tiède, brosses en poils naturels… et surtout : éviter les décapages inutiles. Un coiffeur m’a un jour conseillé (et je cite) : « Plus tu tripotes tes cheveux, plus ils râlent ». Voilà.
Massages et gestes qui stimulent la repousse
Petit secret de grand-mère (et de Pauline) : massages du cuir chevelu à l’huile végétale. Le rituel du dimanche soir : 5 minutes de mouvements circulaires, une huile de ricin ou ortie (l’odeur… on en parle, mais ça marche). En bonus : détente totale et excuses pour rester 30 minutes en peignoir, le look gras en prime. Tes cheveux te diront merci. (Ton chat aussi, si tu lui laisses un peu d’huile sur les mains.)
Focus sur la nutrition : on aménage son assiette pour moins de chute
On oublie l’idée reçue « ce qu’on mange ne joue pas sur nos cheveux ». Faux, faux, faux. Chaque repas, c’est un nouveau chapitre pour ta chevelure. Fer, biotine, zinc, oméga-3 : des mots compliqués, mais essentiels. Mon kiff du moment : granola maison avec des graines de courge, noix et flocons d’avoine, arrosé d’un filet d’huile de lin. Ça sonne healthy et, bonus, ça régale.
- Pour les veggies : pense aux lentilles, tofu, spiruline.
- Si tu es team poisson : hareng, maquereau, sardine (glamour mais mega efficace).
- Team ‘j’ai pas le temps’ : compléments alimentaires sur avis médical, histoire de ne pas faire n’importe quoi.
Quand consulter ? Les signaux à surveiller
Parfois, il ne faut pas jouer au détective solo. Si :
- La chute est massive, soudaine (poignée entière, au secours).
- Tu repères des plaques ou zones dégarnies qui s’installent.
- Tu as aussi des démangeaisons, pellicules, rougeurs…
- D’autres symptômes bizarres (fatigue extrême, prise/perte de poids rapide).
Là, on fonce consulter un dermatologue ou ton médecin. Sans attendre et sans te dire que « ça finira bien par passer ». Parfois, mieux vaut un vrai diagnostic pour éviter de gratter le crâne en mode hamster inquiet.
Gestes au quotidien : ce qui aide vraiment
Ma petite to-do pour garder tes cheveux… sur ta tête
- Détends-toi quand tu te laves les cheveux : pas d’eau brûlante, massage doux (imagine que tu es dans un spa cinq étoiles… ou presque).
- Choisis des produits clean : évite les sulfates, parabènes, silicones. Si tu ne comprends pas la moitié de l’étiquette, fuis.
- Evite le brushing violent : laisse tes cheveux sécher à l’air libre le plus possible. Oui, tu peux ressembler à un caniche mouillé, mais c’est la vie.
- Alterne coiffures lâchées et attaches douces : et NON, le chignon serré ne compte pas comme « doux ».
- Teste des masques maison : avocat, banane, yaourt nature (et si tu en mets partout, c’est bonus pour la rigolade).
- Coupe les pointes régulièrement : 1 à 2 cm tous les 3 mois, ça change la donne (vécu : ça parait angoissant mais après, waouh la légèreté !).
Perte de cheveux : influence de la saison, pollution, et autres coupables inattendus
Parfois, franchement, même quand tu fais tout bien… ça persiste. Eh bien, news flash : il y a des cycles naturels dans la vie des cheveux. Automne, printemps, c’est le festival de la mue (un peu comme les animaux, sauf qu’on évite de le faire sur le canapé). La pollution (coucou Lyon en hiver…), le port de bonnet en laine ou un coup de soleil sur la tête peuvent aussi contribuer à la chute temporaire. Donc avant de jeter ton bonnet préféré : relativise, c’est souvent passager.
Chute de cheveux et émotions : le cercle (pas si) vicieux
Personne ne le dit jamais dans les articles experts, alors je le dis : plus tu stresses, plus tu risques de perdre tes cheveux et… plus tu stresses de les perdre. Team hamster dans la roue, on connaît. Break le cercle avec :
- Un peu de lâcher-prise (c’est dur, mais c’est puissant).
- Une routine anti-stress, simple, qui passe par la musique ou… la danse dans ton salon. Testé et approuvé (pour le ridicule, on repassera).
- Un projet sympa (atelier créatif, méditation… ou même refaire ta garde-robe — raison valable !).
Témoignage (ou : comment j’ai cru devenir chauve à 26 ans, et ce que ça m’a appris)
Oui, histoire vraie. Après une période de rush au boulot, je retrouve des cheveux PARTOUT. Dans la douche, sur mon oreiller, et même dans la pâtée de Miu (il était ravi, lui). J’ai flippé, pleuré (un peu), puis j’ai filé chez ma médecin généraliste. Bilan ? Juste du stress + une légère carence en fer (#team règle abondante et aversion pour les épinards). Quelques ajustements alimentaires, beaucoup de repos… et mes cheveux sont revenus. Pas comme par magie, hein, mais petit à petit. Morale : t’es pas foutue, c’est juste un signal d’alarme. Parfois, le corps (et donc les cheveux) t’envoie une carte postale pour dire stop.
Checklist prioritaire : que faire si tu perds beaucoup tes cheveux ?
- Prendre une vraie photo (pas juste le selfie dramatique) pour surveiller l’évolution.
- Faire le point sur ta routine alimentaire : plus de vert, plus de protéines, et hydrate-toi !
- Limiter les outils chauffants et les coiffures serrées.
- Checker tes hormones si la chute s’installe.
- Consulter sans honte : parfois, un simple coup d’œil d’un dermatologue suffit à dédramatiser la situation.
Et bien sûr : parler autour de toi. On se sent vite seule avec ce problème, alors que franchement… la moitié de la planète galère aussi. Solidarité capillaire obligatoire !
Besoin d’aide, d’échange ou de conseils ? Dis-moi tout en commentaire !
Voilà, j’espère que cet article t’aidera à y voir plus clair — ou au moins, à moins paniquer devant ta brosse à cheveux. Si tu as toi aussi une anecdote, une question existentielle sur la perte de cheveux, ou juste envie de râler un peu (ça fait du bien, parfois), clique sur « commentaire ». On se serre les coudes, et les chignons.
En attendant, prends soin de ta crinière… et de toi-même. La mode, c’est bien plus que des vêtements, rappelle-toi…
FAQ spéciale perte de cheveux
1. Est-ce normal de perdre beaucoup de cheveux sous la douche ?
Oui, tant que cela reste autour de 50 à 100 cheveux par jour. Mais si tu as l’impression d’en perdre vraiment beaucoup, ou que tu trouves des plaques dégarnies, consulte par précaution.
2. Quels aliments privilégier pour limiter la chute de cheveux ?
Fer (épinards, lentilles), zinc (graines de courge, fruits de mer), biotine (œufs, noix), acides gras (poisson gras, huile de lin). Un peu de tout, mais pas de panique si tu rates un repas sain de temps en temps !
3. Le stress peut-il vraiment à lui seul faire tomber les cheveux ?
Oui, un gros stress peut provoquer ce qu’on appelle un effluvium télogène : tes cheveux passent prématurément en phase de chute. Heureusement, c’est généralement réversible si le stress diminue.
4. Les produits anti-chute sont-ils vraiment efficaces ?
Cela dépend des causes de ta chute de cheveux ! Rien ne remplace un diagnostic pro. Un shampoing ou un sérum seul fera rarement des miracles, mais il peut soutenir le retour à l’équilibre.
5. Quand faut-il consulter un professionnel ?
Dès qu’il y a chute prolongée, zones sans cheveux, démangeaisons ou des symptômes bizarres, il faut consulter. Mieux vaut un avis inutile que de passer à côté d’un souci sous-jacent !
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