
Alors, parlons peu, parlons bien (et surtout parlons cheveux). Tu vois ce moment critique, celui où ta couleur commence à faire grise mine, que tes pointes boudent et que ta frange ressemble plus à une brosse à vaisselle qu’à la tignasse flamboyante Instagram ? Oui, oui, moi aussi je le connais. Et là, au lieu de tout couper sur un coup de tête (jeu de mots capillaire, coucou), je dégaine mon joker du moment : le shampoing colorant. Mais est-ce vraiment une bonne idée ou juste un cache-misère éphémère ? Spoiler : j’ai testé pour toi (et un peu pour moi, aussi, avouons-le).
Shampoing colorant : promesse miracle ou fausse bonne idée ?
Pourquoi (et quand) on commence à regarder du côté des shampoings colorants ?
Tu vois, quand la couleur tourne. Que tu te lèves le matin et… aïe. Les reflets roux envahissent ton blond (merci le soleil + la pollution, mon combo favori). Ou alors, ces fameux cheveux blancs te font coucou à chaque mèche (je jure que Miu, mon chat, s’en moque moins que moi, mais bon). Bref, les shampoings colorants, c’est un peu l’option plan B douceur : tu veux raviver ta couleur sans te lancer dans un marathon coloration maison (ou finir avec les doigts violet unicorn).
Le principe en trois mots (et demi…)
Un shampoing colorant, c’est quoi ? Facile : une sorte de shampoo doux qui, en plus de laver, dépose un voile de pigments sur la chevelure. C’est temporaire, ça ne traumatise pas la fibre (hello les colorations agressives qu’on préfère oublier), et surtout, ça évite la case “retour chez le coiffeur toutes les trois semaines”. Enfin, en théorie.
Les vrais avantages (et pourquoi j’y reviens souvent)
Redonner un coup de pep’s à sa couleur entre deux visites
Honnêtement, qui a le temps (ou le budget – ou la patience – j’insiste) pour foncer chez le coiffeur tous les mois ? Sûrement pas moi. Le shampoing colorant, ça réveille les reflets, évite le côté terne, et franchement, c’est un peu le make-up du cheveu : un boost rapide. Ma technique favorite : opter pour une nuance le plus proche possible de ma couleur actuelle (sinon, effet béret violet maison assuré).
Neutraliser les teintes qui virent (coucou, shampoing violet !)
Parenthèse : si, comme 70% de mes lectrices, tu t’es déjà retrouvée avec une crinière jaune canari après l’été, tu sais de quoi je parle. Les shampoings violets sont là pour sauver les blondes (et les grises, team silver hair, je vous vois). Un seul shampoing, et – magie – les reflets jaunes s’estompent doucement. C’est pas une baguette magique, hein, mais… presque.
Des formules (presque) sans mauvaise surprise
La tendance est claire : de plus en plus de marques proposent des shampoings colorants sans ammoniaque, ni peroxyde, et souvent enrichis en soins (huile de coco, ortie, argan, avocado et tutti quanti). Résultat : c’est (en théorie) moins irritant pour le cuir chevelu et tes pointes ne crient plus au secours après le lavage. Attention, je dis bien “en théorie”… J’ai déjà fini avec des racines comme de la paille faute d’avoir vérifié les compos. (Astuce : check la liste, si tu croises “CI60730” ou “PEG” en tête de liste… mouais, ça sent la chimie lourde.)
Application facile et… sans stress
Là, promis, pas besoin d’être Jean-Louis David. On masse, on laisse poser (rarement plus de 5-10 minutes), on rince, et hop : une couleur ravivée, sans les galères techniques. Et, cadeau bonus, l’odeur est souvent bien plus supportable que les colos d’antan (si tu as déjà pleuré devant ton lavabo, tu sais).
| Shampoing colorant | Durée | Prix moyen (250ml) | Pour qui ? | Niveau d’engagement |
|---|---|---|---|---|
| Mulato Reflets | 4-6 shampoings | 15-18 € | Entre deux colos, cheveux colorés | Faible (se détache à la longue) |
| L’Oréal Colorista Washout | 2-3 semaines | 6-8 € | Pour les envies de fun temporaire | Très faible |
| Kérastase Chroma Absolu | Jusqu’à 1 mois | 25-30 € | Blond, châtain, cheveux sensibilisés | Moyen (effet soin+++) |
| Marcapar Végétal | 6-8 shampoings | 18-22 € | Coloration végétale | Faible (zéro chimique) |
Les limites à avoir en tête (désolée pour le mythe de la chevelure parfaite en 30 minutes)
La grande illusion : ça ne change pas (radicalement) de tête !
Désolée de casser le rêve d’un relooking en 10 minutes mais – spoiler – le shampoing colorant ne fait PAS de miracle. Impossible de passer du brun ébène au blond platine, ni de couvrir entièrement les cheveux blancs façon coup de baguette magique. C’est pour entretenir, pas révolutionner.
L’effet temporaire (aussi doux que frustrant, parfois)
Ici, on est là pour le côté éphémère : la couleur tient de 4 à 8 lavages, parfois un peu plus avec les soins adaptés. Résultat : pas d’effet racine, mais si tu comptes garder ta nuance longtemps, tu risques la déprime rapide. En gros, faut aimer jouer “à la touche” et miser sur un entretien régulier. (Je le confesse, j’ai déjà oublié et… mauvaise surprise dans le miroir. Oui, encore.)
Cheveux blancs, camouflage limité
Coup dur pour les fans de “ni vu, ni connu” : sur les cheveux blancs, ça fonctionne… mais très limité. J’ai essayé : résultat, légère atténuation, pas camouflage total. Pour un vrai “effet couvrant”, il vaut mieux une coloration plus poussée. (Ou assumer, hein. Perso je trouve les cheveux argent sublimes mais… à assumer, tout un art.)
Les ingrédients discutables (toujours eux)
Tout le monde ne joue pas le jeu du “clean et green”, encore. Prête attention à la liste INCI, surtout si tu tiens à éviter les pigments chimiques type CI60730 ou les silicones qui polluent l’eau (et tes boucles au passage). Note pour plus tard : shampoing colorant vegan, c’est possible, mais pas à tous les rayons.
Bien utiliser son shampoing colorant (et éviter les catastrophes… ou les fringues tâchées)
Choisir LA bonne nuance (sinon, c’est le drame)
Inutile de vouloir copier Billie Eilish si tu as la chevelure de Cécile Bois. Pour éviter la catastrophe (authentique : une fois j’ai voulu du gris fumé sur mes mèches dorées… j’ai ressemblé à un Malabar bi-goût), reste proche de ta base. Les shampoings colorants sont parfaits pour raviver les reflets, booster ton acajou, entretenir ton blond vénitien ou corriger des faux tons (le cauchemar du roux/carotte post-été… véridique…).
L’application : pas plus compliqué qu’un selfie réussi
Matériel : des gants (sinon, doigts Schtroumpf), une serviette “qui craint rien” (crois-moi, le violet, ça part ni en machine, ni à la prière), du temps devant toi (10 minutes max, sauf si tu te lances dans une session karaoké sous la douche, expérience vécue). On masse, on pose, on surveille, on rince à l’eau tiède. Attention à toujours rincer abondamment pour éviter de finir avec l’oreiller coloré – pas chic…
Entretien couleur cheveux : les gestes qui sauvent (et évitent la cata du reflet terne)
- Espacer les shampoings classiques, sinon… couleur qui file aux abonnés absents.
- Un masque hydratant par semaine (voire plus en mode #TeamPointesSèches).
- Éviter les lissages trop chauds : la couleur n’aime pas les températures dignes d’un four à pizza.
- Astuce maison : un rinçage au vinaigre de cidre – ça fixe les pigments et laisse les cheveux brillants (bon, faut aimer l’odeur… mais ça passe, je te promets).
Petit message de mon cuir chevelu : si ça pique ou gratte, stoppe tout. Allergie, ça n’arrive pas qu’aux autres. D’ailleurs, fais toujours un test derrière l’oreille avant ta première fois !
Et l’écologie dans tout ça ? (Team planète, always)
L’impact environnemental des shampoings colorants : info ou intox ?
J’avoue, c’est là où ça se corse. Même si pas mal d’enseignes se mettent au vegan, c’est (trop) souvent bourré de colorants chimiques qui se retrouvent… direct dans nos eaux. Petite pensée pour tous les poissons qui n’avaient rien demandé. Le mieux : se tourner vers les formulations naturelles (Marcapar, Centifolia – testées et appréciées par mes pointes assoiffées). J’essaie aussi de privilégier les formats rechargeables ou les flacons recyclés. Est-ce que je suis parfaite ? Non. Mais je fais de mon mieux – et c’est déjà pas mal, non ?
Pourquoi je ne diabolise pas tout (mais je reste attentive)
Ce n’est pas parce que c’est “plus clean” qu’il faut sauter sur tout ce qui brille. Vérifie la compo, regarde les avis, traque l’origine (française, si possible – confiance +++) et surtout, n’hésite pas à poser des questions en magasin : les vendeuses connaissent souvent leurs produits sur le bout des doigts (coucou Élodie de chez Biocoop Croix-Rousse, si tu passes par là).
Mon avis (et mes dernières trouvailles)
En toute honnêteté : je ne lâcherai jamais totalement mes shampoings colorants. Ils m’ont sauvé la vie (ou du moins l’estime capillaire) plus d’une fois, surtout avant des événements ou des shootings pour le blog. Mon dernier chouchou : un soin repigmentant Mulato, reflets caramel, pour flatter mon blond foncé sans le bousiller. Texture crémeuse, parfum doux, résultat… bluffant (j’avoue, même Miu a boudé moins longtemps mon absence à cause de l’odeur).
Et sérieux, qui n’a jamais eu envie de changer de tête « juste pour tester », sans peur de regretter ou de faire une vidéo “fail” sur Insta ? Le shampoing colorant, c’est le parfait terrain de jeu pour ça. Jouer, bidouiller, tenter sans stresser… et tout recommencer si besoin (ou si ça foire, ça reste… entre nous).
Et toi, c’est quoi ton expérience en matière de « coloration capillaire express » ? Tu as déjà testé sur des cheveux non colorés ? Partage ton crash test en commentaire – promis, je lis tout (même les galères violettes, parce que… solidarité capillaire).
FAQ rapide : tout ce que tu n’osais pas demander sur les shampoings colorants…
Les shampoings colorants couvrent-ils les cheveux blancs ?
Malheureusement, non. Enfin, légèrement, mais on reste loin des performances des colorations permanentes. C’est plutôt pour flouter, pas camoufler – donc effet transparent si tu veux faire “disparaître” le blanc.
Combien de temps ça dure, réellement ?
Compte entre 4 et 8 shampoings avant que la couleur ne s’atténue franchement. Ça dépend grave de ta base, de la porosité et… (soyons honnête) du nombre de lavages par semaine. Les teintes foncées tiennent souvent un poil plus que les blondes.
Est-ce qu’on peut utiliser un shampoing colorant sur cheveux “naturels” ?
Oui… mais attends-toi à une discrétion totale. Sur cheveux non colorés, ça apporte des reflets, parfois imperceptibles. Si tu veux du changement radical, c’est pas l’arme secrète parfaite.
Les shampoings colorants sont-ils “clean” ? (Cuir chevelu sensible, bonjour…)
Certains le sont, d’autres… pas vraiment. En tout cas, ils restent plus doux que la plupart des colorations permanentes. Toujours bon à savoir : teste avant usage (derrière l’oreille ou au pli du coude). S’il y a picotement ou rougeur : on oublie !
Ça pollue vraiment ?
Côté impact environnemental, ça dépend vraiment de la compos. Certains pigments et silicones mettent la planète à rude épreuve. Le mieux : lire la liste d’ingrédients, choisir des marques engagées, et penser au rinçage le plus court possible (et au tri de l’emballage, tout simple).
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